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Message des Rousseaumadaires

Les Rousseaumadaires
Nous, élèves de 5B,sommes devenus disciples de Rousseau après avoir compris ce qu'il avait vécu pendant son enfance. Nous avons essayé du moins d'être aussi créatifs que lui. Mais en revanche nous n'avons pas pu vivre loin de toute société comme notre auteur le souhaitait. En effet, le travail de groupe a été essentiel pour réaliser ce blog, si bien que nous espérons faire partie de la rousseaumadie française, justement parce qu'en tant qu'élèves multinationaux d'un lycée français à l'étranger, nous avons compris qu'il fallait rassembler nos forces pour tenter de rendre honneur à la culture française.

Bonne lecture.

vendredi 30 mars 2012

Genèse du rousseaumadaire

Un jour, notre oncle racheta une maison. Tandis qu’il travaillait, nous jouions a cache-cache dans la vieille bâtisse. Soudain, le plafond, fait de vieilles planches, s’effondra sous nos yeux, et en tomba un coffre. Avec crainte, nous nous approchâmes de ce coffre mystérieux. A première vue, il était vide. Mais en y regardant mieux, l'un de nous découvrit un bout de ficelle qui dépassait. Il le tira et une planche de bois s’en détacha. En dessous, se trouvaient des vieux cahiers et des feuilles. Après maintes recherches nous identifiâmes l’auteur. C’était Jean-Jacques Rousseau. Ses écrits contenaient des nouvelles, des pièces de théâtre, des poésies, des écrits argumentatifs et, un journal intime…

Journal



23 février 1722
Cher journal, mon nom est Jean-Jacques Rousseau et a partir d’aujourd’hui je vais te raconter mon histoire quotidienne. Tout d’abord je vais te raconter l’historie de ma famille. Ma mère est morte neuf jours après ma naissance.
Mon père, comme la majorité de la famille, est horloger. Aujourd'hui, je suis élevé par mon grand-pere qui est pasteur.

30 juin 1722
Cher journal, mon corps et mon âme ont été confiés au pasteur Lambercier de Bossey. Ici, j’ apprends encore plus sur la religion.

15 janvier 1725
Cher journal, après avoir été chez un greffier durant un an, je me suis rendu chez un maître graveur. Meme si il est un peu strict, c’est intéressant d’apprendre le métier.

21 mars 1728
Finalement, je quitte Genève! Je vais me transporter pour rencontrer la baronne Francoise-Louise de Warrens. J’ai été adressé ici par Benoit de Pontverre, le curé de Confignon.

19 janvier 1730
Cher journal, Mme de Warrens est devenue ma tutrice. Chaque jour, elle me raconte des histoires intéressantes. Elle est à la base de mon éducation sentimentale. Aujourd’hui je vais me transporter à Neuchatel ou j’ enseignerai la musique.

24 septembre 1742
Cher journal, mon âme est en agonie: mon système numérique de notation musicale a été rejeté.

30 novembre 1743
Cher journal, aujourd’hui mon âme se transporte dans un monde magique appelé le monde de l’amour car j ai rencontré la femme de mes rêves: Thérèse Levasseur.

10 avril 1749
Il y a quelques mois, mon cher journal, j’ai rencontré une personne extraordinaire: Mr. Diderot. Aujourd’hui, on a commencé à contribuer a l’encyclopédie.

23 aout 1776
Cher journal, je suis désolé de ne pas avoir écrit depuis longtemps mais je t’avais perdu. Maintenant, je suis un vieil homme prêt à mourir. Au moins je sais que mon histoire sera en sécurité avec toi. Au revoir cher journal, au revoir.

Poésie - Dans le passé

Ame est un mot compliqué
Qui nous fait songer à plein d'idées
C'est un peu naturel de pouvoir s'y confier
Elle fait notre caractère on la voit tout
autrement
Chez chacun de nous elle crée
un certain sentiment historique penchant
sur nos souvenirs et
nous refait un transport dans le passé
pour faire oublier

Poésie - Aujourd'hui, je songe...


Aujourd'hui je songe à te raconter 
Une histoire de caractère naturel 
Viens confier ton âme chez moi 
Ceci ne dépend que de toi 
Autrement dit il ne s'agit pas d'avoir de gros 
soupirs 
Mais plutôt de garder un large sourire 
Juste que l'humanité soit bienveillante 
Sur cette terre accueillante 

mercredi 28 mars 2012

Théâtre - Un vol par jalousie

Deux jeunes filles meurent pendant un accident de carrosse. Le lendemain on les enterre, et leur âmes s'envolent et disent...
“ Nos âmes s'envolent dans un monde plus naturel...”
Elles arrivent au ciel et entament un dialogue:
Madame Naturel: -Mais où sommes nous?
Madame Songe:- Quel est ce monde?
Madame Autrement: - Bienvenue, dans le monde des âmes, mes chères amies, vous voici dans la demeure du Grand Maître, vous voici “Chez Dieu!”, Laissez moi vous expliquer, Dieu nous a créées et nous rappelle dans le monde des âmes.
Madame Naturel: - Et cela, pourquoi?
Madame Autrement: - Ce n'est pas un fait quelconque, on est là pour se purifier.
Madame Songe: - Pour se purifier?
Madame Autrement:- Le Maître vous reproche votre trop plein d'orgueil et de furie...
Madame Songe:- Je n'en ai point, alors puis-je repartir et finir ma vie?
Madame Autrement: - Ta vie est depuis longtemps finie, tu en as maintenant une nouvelle
Madame Naturel: - Mais pourquoi appelle-t-on ce monde, “ le monde des âmes”?
Madame Autrement:- Pourquoi? Parce que ce monde est un autrement, autre que celui d'en bas.
Madame Songe:- Autrement?
Madame Autrement:- Autrement est un mot compliqué, il a beaucoup de sens mais la différence majeure est que ce monde n'a rien à voir avec la Terre, il est tout blanc, tu marches sur des nuages tandis que normalement tu marchais sur l'herbe. Une autre différence est celle des besoins: les âmes ne mangent pas et n'ont pas d’obligations, elles se relâchent pendant un temps et perdent leur orgueil et méchanceté. Le monde des âmes est compliqué à expliquer, car tu peux faire ce que tu veux ici sauf décevoir le Grand Maître...
Madame Autrement:- Mais maintenant le monde d'en bas n'est plus comme avant. (dit-elle changeant rapidement son caractère.)
Madame Naturel: - Pourquoi? Avez-vous eu des problèmes? Votre Maître est furieux?
Madame Autrement: - Non, notre Maître n'a rien mais il se sent triste car son objet magique a été volé...
Madame Songe:- Un objet magique?
Madame Autrement:- Oui, cet objet a été volé par une personne d'un tout autre caractère qui veut changer le monde des âmes.
Madame Naturel:- Mais qui est cette personne? A-t-il fait exprès? Par erreur? Pourquoi?
Madame Autrement:- Nous savons que cette personne est l’autrement des autres et a aussi un autre caractère, elle a fait exprès de voler cet objet juste pour changer le monde des âmes. Normalement cette personne aurait dû être dans un autre monde moins calme et moins pur pour tout le mal qu'elle a commis sur Terre mais elle s'est introduit et a volé notre objet qui rend ce monde plus naturel, qui donne un autre caractère à toutes les âmes, qui te permet de découvrir un autre transport mais si personne ne trouve pas cet objet, 
toute l'histoire des âmes pourra disparaître.
(dit-elle on se penchant pour prendre une carte)

Madame Songe: Je ne voudrais pas voir ce monde dans une situation si horrible, mais si vous voulez, nous pouvons partir à la recherche de cette personne et retrouver cet objet dont vous parlez et que vous aimez tellement
Madame Autrement:- Ce sera un grand plaisir, voici une carte qui va vous amener à cette personne cruelle mais faites attention, vous devez trouver des indices...Au revoir et Bonne chance!!
(dit-elle en se dirigeant vers  un transport en commun)

Nos deux jeunes filles regardent la carte et poursuivent leur voyage. Elles arrivent dans une forêt toute blanche et naturelle  qui s'apprêtait à disparaître:
Madame Songe:- Je songe toujours a cette personne...
Madame Naturel:- Mais pourquoi?
Madame Songe:- Je n'en ai aucune idée, je m'inquiète pour ce monde si différent de l'autre, la Terre, qui me parait naturel.
Madame Naturel:- Mais ne t'inquiète pas, nous allons retrouver ce voleur... Regarde! Nous sommes arrivés à notre première destination!
Les filles entrent dans le forêt et soudain une personne arrive avec un transport:
Monsieur Caractère:- Comment osez-vous pénétrer dans ma forêt! C'est chez moi!
Madame Naturel:- Mes excuses, sire... Nous sommes à la recherche d'un objet.
Monsieur Caractère:- Ah oui. Vous êtes à la recherche du voleur qui a volé ce fameux objet auquel on songe toujours?
Madame Songe:- Oui, savez-vous à qui ressemble cette personne?
Monsieur Caractère:- Ma parole oui... Je viens juste de la voir...
Madame Naturel:- Pardonnez-moi??!! Vous venez de la voir et vous n'avez rien fait?!
Monsieur Caractère::- Ce n'est pas moi qui doit l'attraper, c'est le Grand Maître...
Madame Songe:- Mais maintenant, si vous l'avez croisée, pouvez-vous nous dire comment est cette personne?
Monsieur Caractère:- Oui bien sûr, cette personne est une femme, avant de partir, elle m’a confié cette cape... Elle est brune avec des yeux verts comme un serpent... Son caractère est rapide et vif comme l'éclair et ne laisse jamais rien derrière elle, on peut dire qu'elle est l’autrement de tous les voleurs... Elle est mystérieuse et cruelle en même temps. Pendant sa vie sur Terre, elle a commis beaucoup de crime car elle était jalouse... Mais elle s'est suicidée parce que les policiers l'on attrapée. La dernière chose que je sais sur elle est qu’elle habite dans les montagnes... Chez le Géant mais attention à vous... Au revoir ...
(dit-il dévoilant son caractère mystérieux)

Une fois que  Monsieur Caractère eut repris son transport, nos deux jeunes filles partirent à la montagne blanche, à la recherche de la voleuse. Arrivées là-bas, nos deux jeunes filles sont de plus en plus effrayées:
Madame Songe:- Nous sommes arrivées chez le Géant...
Madame Naturel:- Mais il n'y a personne dans cette maison...
Madame Songe:- Je songe que j'entends une personne...
Madame Naturel;- Vite ! Ne faisons pas de bruit et entrons dans la maison...
Les filles entrent dans la maison et voient une Dame devant un bureau en train d'écrire:
Madame Naturel:- Regarde! Il y a une personne aux cheveux bruns (dit-elle de son caractère doux)
Madame Songe:- Tu as raison... Bonjour Madame!
Madame Histoire:- Qui est là?! (dit-elle en se penchant sur le bureau)
Madame Naturel:- On n'est pas là pour vous faire du mal.
Madame histoire:- Alors pourquoi êtes-vous chez moi?
Madame Songe:- Ce n'est pas censé être la maison de l'ogre?
Madame Histoire:- Non... L'ogre est mort de vieillesse... (Elle se lève)
Madame Naturel:- Regarde ! Elle a les yeux vert comme un serpent (dit-elle en chuchotant a Madame Songe)
Madame Songe:- Où étiez-vous hier à cette heure-ci?
Madame Histoire:- J'étais dans la forêt blanche et naturelle (dit-elle se son caractère aigre) Pourquoi?
Madame Naturel:- Pourquoi? Car nous avons trouvé cette cape noire...
Madame Songe:- Vous appartient-elle?
Madame Histoire:-Oui elle est a moi... Où l'avez-vous trouvée?
Madame Naturel;- Dans la forêt blanche naturelle, chez Monsieur Caractère, il nous l'a confiée.
Madame Songe:- C'est vous la VOLEUSE de l'objet magique!
Madame Histoire:- Oui c'est moi! Vous m'avez trouvée! Mais ne me faites pas de mal! Je vais tout vous expliquer! Tout commence sur Terre, moi et mon mari on se promenait quand soudain... Un voleur vient et vole mon sac. Mon mari court après lui mais une autre personne vient et le tue d'un coup de couteau... J'étais d'un caractère si triste que je décidai de me venger... Quand je me suis suicidée je ne pensais pas que j’allais partir dans le monde du diable. J'étais donc jalouse de mon mari alors identique, avec le même caractère, les mêmes transports, les mêmes forêts naturelles, les mêmes histoires mais vous m'avez démasquée... Je suis prête à être punie... (dit-elle autrement)
Les trois filles se transportent et partent chez Dieu:
Madame Songe:- OOH Dieu tout puissant! Nous avons trouvé le voleur qui a volé votre objet précieux!
Dieu:- Merci! Je vous remercie! Maintenant l'histoire des âmes va exister pour toujours! Je vous félicite pour votre courage! Et maintenant il est de mon devoir de punir Madame Histoire car elle vit une histoire assez dramatique avec ses vols et ses crimes... Partez, explorez ce monde immense... Amusez-vous, Bon voyage et Au revoir! 

mardi 27 mars 2012

Nouvelle - Le contrôle de Mathématiques


Albert était un élève des jésuites qui aimait beaucoup de choses notamment la littérature, l’astronomie, l’art, … mais pas le calcul, il ne l'aimait pas ! Il avait un sérieux problème dans cette matière ! Tout d’abord, il haïssait le prêtre qui la lui enseignait, mais aussi, il détestait la matière en elle-même. Albert ne comprenait rien à cette matière. Monsieur Geusétoud, le prêtre qui lui enseignait le calcul, était très strict et sévère, surtout avec Albert qui n’écoutait pas en cours. Il ne l'aimait pas parce qu’il avait dans son caractère quelque chose de supérieur et de révolté. Le jeune rebelle ne respectait personne, il se croyait le ‘’chef’’.

Le jeune élève ne fit pas ses devoirs plusieurs fois de suite, ce qui déplaisait beaucoup à son professeur. Comme punition, Albert fut exclu de la classe, une chose qui devint assez fréquente et ‘’naturelle’’ pour lui. Le lendemain, Monsieur Geusétoud donna davantage de devoirs, mais bien évidemment l’élève désobéissant ne les fit pas. Ce rythme continua durant plusieurs jours… C’est alors que Monsieur Geusetoud, sentant un manque croissant de respect de la part d’Albert convoqua le père du rebelle. Ce dernier fut très inquiet et mécontent du comportement de son fils envers Monsieur Geusétoud. Il le punit sévèrement et l’obligea à faire ses devoirs régulièrement.

Mais le caractère ‘’d’être supérieur’’ qu’avait le jeune enfant l’empêcha de les faire. Cela agaça Monsieur Geusétoud de nouveau. Il ne savait plus quoi faire, il était désespéré ! Il réfléchit alors avec beaucoup de patience et de concentration… et enfin il trouva la solution ! Il voulait faire un contrôle surprise pour qu’Albert ne sache pas quoi faire et pour qu’il se rende compte qu’il n’avait même pas acquis les compétences mathématiques de base. Le prêtre était très content du plan qu’il avait élaboré. Enfin, un mercredi matin, Monsieur Geusétoud annonça qu’il y aurait un contrôle. Toute la classe commença à se plaindre. Albert, lui, ne dit mot.

Une fois les sujets distribués, Monsieur Geusétoud, fut très impatient de voir le résultat d’Albert. Lui, il n’était pas aussi anxieux que les autres. Le rebelle savait très bien qu’il n’était pas capable de faire l’évaluation, alors il se laissa guider par son âme. Apres une heure complète, il finit l’évaluation plutôt sûr de lui. Pour Monsieur Geusétoud, le fait qu’Albert ait terminé l’évaluation était quelque chose de très inattendu. Deux jours plus tard, le prêtre corrigea les copies des élèves. Il les rendit toutes et laissa celle d’Albert pour la fin. Il était si fier de lui qu’il avait les larmes aux yeux, il commença à remercier Dieu. Qui l’eût cru ?

 Albert eut son premier 18/20 un vendredi 18 mai. Le jeune élève était tout aussi content d’avoir comblé ses lacunes et lui aussi remercia Dieu. C’est comme ca qu’Albert commença à aimer les mathématiques et que Monsieur Geusétoud commença à l’aimer.

                    

mardi 13 mars 2012

Nouvelle - "Le premier coup de foudre"

Tout a commencé lors de mes douces années de collège de 4eme, c’est ici l’histoire de mon premier coup de foudre. On était en septembre, à la rentrée, elle était nouvelle et un peu perdue. Elle était si belle, son âme paraissait si pure, son sourire si naturel et ses yeux tout simplement de déesse.
Quelques jours plus tard, j’ai pris du courage et suis allé lui dire ce que j’éprouvais pour elle. Il était quatre heures et j’attendais de voir la direction qu'elle prenait pour le lui dire en chemin. J’étais là, en train de la suivre, ne sachant où j'étais ni où j'allais, tout ce que je savais c’est que je la suivais. Tout d’un coup elle s’arrêta brusquement, se retourna, et me demanda :


- "C’est bizarre j’ai la vague impression que tu me suis, je me trompe ?"


- "Non...euh…non…absolument pas, j’étais simplement en train de me diriger vers la station de malle-poste!" dis-je d’un air honteux tout en rougissant.


Elle comprit tout de suite que c’était exactement ce que j’étais en train de faire et me fit un baiser sur la joue et monta rapidement dans la malle-poste d’où elle commença à ma faire au revoir de la main. Je n’eus même pas le temps de lui dire au revoir, je fis comme elle, je lui fis de la main.


Me dirigeant vers mon logis, je ne cessais de me poser la question : « Était-ce un simple baiser d’au revoir ou était-ce un début de relation ? ». Mais je me penchais sur une théorie : « Si c'était un simple baiser d’au revoir, cela voulait dire qu’elle aurait dû le faire à toutes ses copines et à son meilleur ami dès sa jeunesse, Paul, ce qui n’est pas le cas ». Ce baiser signifiait tellement pour moi que le soir avant de me coucher je ne me lavai pas le visage. Le lendemain matin je partis très tôt, sans prendre mon petit déjeuner, pour aller attendre l’amour de ma vie dont je ne connaissais le nom. A sept heures vingt-trois, elle était là, si brillante et si étincelante, comme chaque jour d’ailleurs. Je m’approchai d’elle et lui dis :


- "Bien le bonjour, excuse moi de te déranger, mais je voulais, plein d'ardeur, savoir comment tu t’appelles et... si le baiser d’hier signifie quelque chose ?!" lui dis-je.


 - "Eh bien… bonjour a toi aussi euh…voilà ! Je m’appelle Charlotte et…"


- "Quel nom magnifique !"


-" Merci et… pour le baiser…euh…je voulais te le dire depuis la rentrée, mais j’eus peur que tu ne ressentes pas la même chose pour moi, voilà je ressens quelque chose pour toi, je ne sais si le sentiment est réciproque mais au moins je te l’ai dit.


-"Wooow… je vins ici pour cela mais j’eus aussi peur de te le déclarer !"


- "Donc… toi aussi tu m’aimes ?!"


- "Oui ! Puis-je t’accompagner jusqu'au portail de l’école ?"


- "Mais bien sûr, avec grand plaisir !"


Et nous partîmes ensemble en direction de l’ecole. Mais Charlotte avait du caractère et lorsque nous arrivâmes à l’école nous eûmes dit qu’elle ne me connaissait même pas. A quatre heures, je lui demandai des explications pour un tel comportement.


Elle me dit :


-"Désolé ! Je ne pense pas que se soit une bonne idée de nous exposer devant les autres, je ne veux pas qu’ils sachent. Tu es d’accord avec moi ?"


- "Oui mais il fallait me le dire avant pour eviter le sentiment d’oubli que j’ai eu lors des 8 dernieres heures.


- "Je comprends, je suis sincerement désolée. Pour me réparer je te propose de venir chez moi dans une heure pour qu’on fasse nos devoirs et tu pourras diner chez moi. Tu veux bien ? Autrement on va chez toi si tu préfères."


- "Je préfère qu’on aille chez moi oui c’est plus près surtout !"


- "C’est d’accord alors allons y !"


Quand nous fûmes chez moi je lui racontai mon secret que je n’avais jamais raconté à personne à part à mon meilleur ami Marc que je connaissais depuis la maternelle, c’était un secret absolument humiliant mais il me fallait le lui dire ! Elle fut émue et me promit bizarrement de ne le dire à personne. Le lendemain matin, comme d’habitude, je l’attendis à sept heures vingt-trois à la station de malle-poste. Elle n’était pas encore là et il était déjà sept heures cinquante-trois, il me fallait aller en classe, alors je pris la décision de partir sans elle et courus pour ne pas arriver en retard. Quand j’entrai en classe, je la vis près de ses copines qui rigolait. Quand j'eux passé la porte, toute la classe commença à rigoler. Au début, je ne compris point ce qu’il se passait, mais un camarade vint me voir et me dit :


- "On sait tout Jean, ha haha"


- "Vous savez quoi ? De quoi parlez-vous ?"


- "De ton secret! Ha haha"


- "Quoi ? Comment ? Marc comment as-tu osé ?"


- "Ce n’était pas moi Jean, je te le jure !"


-"Alors qui ? Personne d’autre ne le savait à part toi !"                                                                                                                              Et d’un coup il se rendit compte que cela ne pouvait n'être que Charlotte si ce n’était pas Marc. Mais pourquoi ? pourquoi aurait-elle fait cela ? Je la pris par la main dans le couloir et lui posai une série de questions, elle me répondit :


- "Désolé, je n’ai vraiment pas voulu !"


- "Moi non plus je n’ai pas voulu le faire !"


- "Faire quoi ?"


- "Faire ce que je vais faire maintenant, te laisser tomber !" -


- "Mais tu as dit que tu m’aimais !"


- "Oui, moi oui, toi non !"


- "Cela ne se fait pas ce que tu fais !"


-"Si, cela se fait, puisque moi je le fais ! Et voilà comment l’amour de ma vie ne fut qu’un simple mensonge pour m’humilier.


 FIN