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Message des Rousseaumadaires

Les Rousseaumadaires
Nous, élèves de 5B,sommes devenus disciples de Rousseau après avoir compris ce qu'il avait vécu pendant son enfance. Nous avons essayé du moins d'être aussi créatifs que lui. Mais en revanche nous n'avons pas pu vivre loin de toute société comme notre auteur le souhaitait. En effet, le travail de groupe a été essentiel pour réaliser ce blog, si bien que nous espérons faire partie de la rousseaumadie française, justement parce qu'en tant qu'élèves multinationaux d'un lycée français à l'étranger, nous avons compris qu'il fallait rassembler nos forces pour tenter de rendre honneur à la culture française.

Bonne lecture.

mardi 13 mars 2012

Nouvelle - "Le premier coup de foudre"

Tout a commencé lors de mes douces années de collège de 4eme, c’est ici l’histoire de mon premier coup de foudre. On était en septembre, à la rentrée, elle était nouvelle et un peu perdue. Elle était si belle, son âme paraissait si pure, son sourire si naturel et ses yeux tout simplement de déesse.
Quelques jours plus tard, j’ai pris du courage et suis allé lui dire ce que j’éprouvais pour elle. Il était quatre heures et j’attendais de voir la direction qu'elle prenait pour le lui dire en chemin. J’étais là, en train de la suivre, ne sachant où j'étais ni où j'allais, tout ce que je savais c’est que je la suivais. Tout d’un coup elle s’arrêta brusquement, se retourna, et me demanda :


- "C’est bizarre j’ai la vague impression que tu me suis, je me trompe ?"


- "Non...euh…non…absolument pas, j’étais simplement en train de me diriger vers la station de malle-poste!" dis-je d’un air honteux tout en rougissant.


Elle comprit tout de suite que c’était exactement ce que j’étais en train de faire et me fit un baiser sur la joue et monta rapidement dans la malle-poste d’où elle commença à ma faire au revoir de la main. Je n’eus même pas le temps de lui dire au revoir, je fis comme elle, je lui fis de la main.


Me dirigeant vers mon logis, je ne cessais de me poser la question : « Était-ce un simple baiser d’au revoir ou était-ce un début de relation ? ». Mais je me penchais sur une théorie : « Si c'était un simple baiser d’au revoir, cela voulait dire qu’elle aurait dû le faire à toutes ses copines et à son meilleur ami dès sa jeunesse, Paul, ce qui n’est pas le cas ». Ce baiser signifiait tellement pour moi que le soir avant de me coucher je ne me lavai pas le visage. Le lendemain matin je partis très tôt, sans prendre mon petit déjeuner, pour aller attendre l’amour de ma vie dont je ne connaissais le nom. A sept heures vingt-trois, elle était là, si brillante et si étincelante, comme chaque jour d’ailleurs. Je m’approchai d’elle et lui dis :


- "Bien le bonjour, excuse moi de te déranger, mais je voulais, plein d'ardeur, savoir comment tu t’appelles et... si le baiser d’hier signifie quelque chose ?!" lui dis-je.


 - "Eh bien… bonjour a toi aussi euh…voilà ! Je m’appelle Charlotte et…"


- "Quel nom magnifique !"


-" Merci et… pour le baiser…euh…je voulais te le dire depuis la rentrée, mais j’eus peur que tu ne ressentes pas la même chose pour moi, voilà je ressens quelque chose pour toi, je ne sais si le sentiment est réciproque mais au moins je te l’ai dit.


-"Wooow… je vins ici pour cela mais j’eus aussi peur de te le déclarer !"


- "Donc… toi aussi tu m’aimes ?!"


- "Oui ! Puis-je t’accompagner jusqu'au portail de l’école ?"


- "Mais bien sûr, avec grand plaisir !"


Et nous partîmes ensemble en direction de l’ecole. Mais Charlotte avait du caractère et lorsque nous arrivâmes à l’école nous eûmes dit qu’elle ne me connaissait même pas. A quatre heures, je lui demandai des explications pour un tel comportement.


Elle me dit :


-"Désolé ! Je ne pense pas que se soit une bonne idée de nous exposer devant les autres, je ne veux pas qu’ils sachent. Tu es d’accord avec moi ?"


- "Oui mais il fallait me le dire avant pour eviter le sentiment d’oubli que j’ai eu lors des 8 dernieres heures.


- "Je comprends, je suis sincerement désolée. Pour me réparer je te propose de venir chez moi dans une heure pour qu’on fasse nos devoirs et tu pourras diner chez moi. Tu veux bien ? Autrement on va chez toi si tu préfères."


- "Je préfère qu’on aille chez moi oui c’est plus près surtout !"


- "C’est d’accord alors allons y !"


Quand nous fûmes chez moi je lui racontai mon secret que je n’avais jamais raconté à personne à part à mon meilleur ami Marc que je connaissais depuis la maternelle, c’était un secret absolument humiliant mais il me fallait le lui dire ! Elle fut émue et me promit bizarrement de ne le dire à personne. Le lendemain matin, comme d’habitude, je l’attendis à sept heures vingt-trois à la station de malle-poste. Elle n’était pas encore là et il était déjà sept heures cinquante-trois, il me fallait aller en classe, alors je pris la décision de partir sans elle et courus pour ne pas arriver en retard. Quand j’entrai en classe, je la vis près de ses copines qui rigolait. Quand j'eux passé la porte, toute la classe commença à rigoler. Au début, je ne compris point ce qu’il se passait, mais un camarade vint me voir et me dit :


- "On sait tout Jean, ha haha"


- "Vous savez quoi ? De quoi parlez-vous ?"


- "De ton secret! Ha haha"


- "Quoi ? Comment ? Marc comment as-tu osé ?"


- "Ce n’était pas moi Jean, je te le jure !"


-"Alors qui ? Personne d’autre ne le savait à part toi !"                                                                                                                              Et d’un coup il se rendit compte que cela ne pouvait n'être que Charlotte si ce n’était pas Marc. Mais pourquoi ? pourquoi aurait-elle fait cela ? Je la pris par la main dans le couloir et lui posai une série de questions, elle me répondit :


- "Désolé, je n’ai vraiment pas voulu !"


- "Moi non plus je n’ai pas voulu le faire !"


- "Faire quoi ?"


- "Faire ce que je vais faire maintenant, te laisser tomber !" -


- "Mais tu as dit que tu m’aimais !"


- "Oui, moi oui, toi non !"


- "Cela ne se fait pas ce que tu fais !"


-"Si, cela se fait, puisque moi je le fais ! Et voilà comment l’amour de ma vie ne fut qu’un simple mensonge pour m’humilier.


 FIN 



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