Nouvelle - Mon tour du monde imaginaire

Je quittai le repas, ayant bien mangé. Au coucher, j’ouvris le livre de Marco Polo : « Mes voyages a travers le monde ».
Je commençais la lecture et m’endormis, me transportant dans le monde des rêves. Je voyageai à travers les mers, les océans et les airs en utilisant différents moyens de transport allant du simple train à la montgolfière, traversant des pays et des continents. Pour démarrer ce tour du monde, je voulus commencer par la ville de mon enfance : Genève. Après trois jours de calèche et plusieurs changements de chevaux, j’arrivais devant la maison dans laquelle j’avais grandi. Transporté de joie, je me retins de pleurer car tous mes souvenirs traversaient mon esprit. Quelques jours de vacances improvisées et je repartis en train pour Berlin. Là, je pris la diligence pour rallier Hambourg. Après avoir visité l’hôtel de ville et sa grand place, je réservai une suite dans le bateau pour Tahiti. La traversée fut longue et animée. Je me régalai dans les eaux claires de l’atlantique mais vécus des moments difficiles au passage du cap Horn. Je m’adonnai à quelques sports nautiques tels que la natation ainsi que la plongée, cette magnifique invention de l’homme. Je descendis sous l’eau dans un tonneau, observant les poissons multicolores et les coraux superbes. J’appris très vite le maniement de la pirogue. Puis traversant à pieds les cascades de la forêt tahitienne, je rejoignis Papeete où j’embarquai dans un paquebot pour la Chine. Passant au large de l’Indonésie et du Japon, des dauphins transportés par le courant sautaient devant la proue du bateau. J’accostai enfin a Shanghai. Naviguant en jonque dans la baie d’Halong, j’admirais le soleil couchant. Après une remontée vers la Russie, je pris un nouveau moyen de transport : le transsibérien. Arrivant à Moscou, je louai un phaéton pour rallier Istanbul. Et là, dans cette ville merveilleuse, je visitai la mosquée Bleue ainsi que la Basilique Sainte Sophie. Je pris l’Orient express et fis escale au carnaval de Venise, transporté dans le monde féerique des costumes. Je fis un tour de gondole et parcourus le grand canal en fête. Remontant dans le train, je me dirigeai vers Paris, je terminai mon tour du monde. Mais je voulus faire une dernière escapade : survoler les châteaux de la Loire en montgolfière. A Saint-germain en Layes, j’en empruntai une pour survoler Chenonceau, Chambord et une multitude de châteaux alentours.
Aveuglé par la beauté des paysages, nous ne vîmes pas le vol de cigognes qui percuta notre ballon. Au moment où celui-ci explosa, le réveil sonna.